Quel est l’impact environnemental d’internet et des technologies ?
|Il y a quelques décennies de cela, chacun commençait à réaliser l’impact environnemental des activités humaines sur notre belle planète Terre. On parlait alors de tri des déchets, de compost ou encore de recyclage.
Aujourd’hui, avec la prolifération des technologies et de l’internet, la protection de l’écosystème prend un tout autre tournant. Le point sur l’impact environnemental de l’internet et des technologies.
Ce que l’internet et les technologies apportent de bon à l’environnement
Au début de l’internet, tout le monde se réjouissait des multiples fonctionnalités qu’offrait ce nouvel outil révolutionnaire. Avec le temps, les technologies ont évoluées et se sont largement démocratisées, rendant la vie de chacun plus facile.
Plus besoin d’envoyer un courrier papier, un simple mail suffit ; plus besoin de se déplacer faire les courses, en quelques clics seulement elles sont livrées chez vous… On ne peut le nier, l’internet et les technologies ont bien quelques effets bénéfiques sur l’environnement.
Mais ces pratiques se sont tellement propagées que depuis quelques années, on commence à se poser la question : est-ce qu’elles n’apportent pas aussi leur part de complications pour l’écosystème ?
Leurs effets néfastes sur l’écosystème
Effectivement, la science dit que « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Il est donc logique que l’envoi d’un e-mail se fait forcément au détriment de quelque chose. Et ce quelque chose, c’est, comme dans bien trop de cas, l’environnement. 4 grammes de CO2 émis pour chaque mail envoyé, 7 tonnes de CO2 par jour pour les recherches Google, l’équivalent d’un Paris-Londres en avion juste pour alimenter son ordinateur portable pendant 1 an… Le constat est affligeant.
Mais ce n’est pas tout. Parlons maintenant des technologies autres que l’internet. Par exemple – et ce sont les grand vainqueurs de notre classement des technologies les plus néfastes pour l’environnement – les smartphones. Composés de matières incapables d’être recyclées, c’est surtout la quantité astronomique de smartphones utilisés qui rendent ces outils anti-écologiques.
Selon un rapport des sénateurs Marie-Christine Blandin (écologiste) et Jean-François Longeot (UDI-UC), ce sont plus de 100 millions de téléphones dormiraient dans nos tiroirs. Heureusement, les acteurs du marché de la téléphonie en prennent peu à peu conscience et commencent à prendre des mesures afin de réduire cet impact. C’est par exemple le cas de Volpy, qui récupère et recycle des smartphones inutilisables, tout en reversant une partie de ces bénéfices à un organisme solidaire de reforestation.
Avec un accès à l’internet qui devrait être global d’ici une vingtaine d’années, il est important que les différents acteurs des technologies prennent conscience de leur impact environnemental et que d’autres mesures soient prises afin de le réduire.