Réussir dans la vie grâce à Internet, les succes-story du 21ème siècle

Voilà le nouveau rêve des plus jeunes générations. Avant il y avait the American Dream, partir aux States et tenter sa chance au pays des possibilités infinies pour devenir un self made man, et construire un empire à partir de rien. Maintenant, il y a encore mieux, créer son entreprise ou son business sans quitter son chez soi, depuis sa chaise d’ordinateur. Il existe de nombreuses façons différentes de gagner de l’argent, voire beaucoup d’argent, uniquement grâce à Internet. Certaines demandent plus d’efforts ou plus de talents que d’autres, elles peuvent être tentées par n’importe qui, mais le succès est loin d’être toujours au rendez-vous. Retour sur toutes ces possibilités, et sur ceux qui ont su le mieux les exploiter.

Financial literacy means having the knowledge, skills and confidence to make responsible financial decisions. (CNW Group/Financial Consumer Agency of Canada)

  1. La FinTech, réservée d’abord aux petits génies

Elle n’est pas la manière la plus simple de créer son activité sur Internet car elle nécessite de nombreuses compétences et connaissances, mais elle est certainement la plus efficace et la plus lucrative. La FinTech, pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce terme, c’est l’abréviation de technologie financière.

Elle regroupe toutes les entreprises, toujours sous la forme de start-up, qui utilisent les nouveaux moyens de communication et d’information pour venir en aide aux particuliers ou aux entreprises dans leur gestion financière. Cela représente essentiellement les services de Banque en Ligne, de Paiement Mobile et de Financement Participatif. Ce sont les plus populaires. Il existe aussi des start-ups moins connues du grand public, mais au succès aussi florissant, offrant des services plus spécialisés.

Kensho est l’une d’entre elles, et son créateur Daniel Nadler est l’un des autodidactes les plus surprenants de Wall Street. En effet, il est à la fois entrepreneur, visionnaire futuriste, a obtenu un doctorat à Harvard en étudiant l’influence du sommeil sur l’apprentissage, et il est aussi … poète. Il a écrit plusieurs livres qui ont été encensés par la critique, tout en ayant donné des conférences à la CIA ou au Capitole.

Nous avons donc affaire à un vrai touche-à-tout, mais c’est bien depuis derrière son ordinateur qu’il a co-créé Kensho, qui a bouleversé le monde de la finance. Kensho, c’est en gros Siri pour les traders. Il analyse les questions les plus simples de ceux-ci, et examine les marchés en un temps record pour leur donner ses conseils avisés. Goldman-Sachs ne s’est pas trompé en investissant immédiatement dans ce petit logiciel qui pourrait mettre à la rue des milliers de conseiller en investissement. En tout cas, grâce à sa maîtrise de la FinTech, Daniel Nadler a son avenir assuré.

  1. Le poker et les jeux en réseau, pour les plus geeks

Bien que cela paraisse, de prime abord, plus simple que la FinTech, amasser suffisamment d’argent pour subvenir à ses besoins rien qu’avec les jeux vidéo ou le poker en ligne n’a rien d’une partie de plaisir, et réclame, outre une dextérité et une concentration à toute épreuve, une témérité exemplaire. Car voilà une carrière qui, pour se révéler rentable, ne se fait pas en un jour. Il faut faire ses preuves petit à petit pour rentrer dans le gratin de ces microcosmes.

Et, même si un coup d’exploit unique est toujours possible, surtout au poker, celui-ci ne sera pas suffisant pour réussir dans la durée. Bien souvent, les personnes vivant des jeux online « travaillent » beaucoup plus que la moyenne, passant des semaines entières sur leur ordinateur. C’est donc une carrière qui demande beaucoup de concessions, mais qui, une fois arrivé au sommet, peut rapporter énormément.

Le français Bertrand Grospellier, alias ElkY, est l’un des plus beaux exemples de ce genre de trajectoire. Enfant geek, il passe son adolescence sur les jeux en réseau depuis son ordinateur ou dans des cyber-cafés. Grâce à un énorme volume de jeu et une rapidité supérieure à la moyenne, il parvient petit à petit à se faire remarquer par les premières équipes d’eSport, et parvient tout juste, malgré des heures de jeu plus que conséquentes, à en tirer un maigre revenu bien qu’il soit considéré comme le meilleur joueur non-asiatique de sa discipline.

À la recherche de plus gros gains, il se lance alors dans l’aventure poker. Et là encore, seul dans sa chambre, c’est grâce à une incroyable ténacité, et à une capacité de jouer un nombre extravagant de parties en même temps qu’il va finir par se faire remarquer par PokerStars, qui lui proposera alors un contrat pro. Il sera alors en mesure de participer aux tournois les plus prestigieux de la planète, et d’amasser des gains considérables. Aujourd’hui, avec plus de dix millions de dollars remportés, il est le français au plus beau palmarès sur la planète poker. Tout cela car il a passé tous ces étés à jouer aux jeux vidéo.

  1. Blog, coaching, YouTube, Instagram, à la portée de (presque) tous

Voilà le véritable eldorado du vingt-et-unième siècle. Internet étant devenu tellement démocratique et facile d’accès que quiconque peut créer son propre site pour tenter d’y raconter des choses intéressantes, d’y attirer des visiteurs, et donc des promoteurs, dans l’unique but de gagner de l’argent sans bouger da sa chaise. Les exemples dans chaque catégorie sont légion. Les blogs sont surtout populaires parmi les mondes de la mode, des nouvelles technologies et du voyage.

Quiconque avec suffisamment de connaissances dans l’un de ces sujets peut ouvrir le sien et y donner son avis, ses conseils ou ses infos, en espérant que cela intéressera quelqu’un, ce qui est bien souvent le cas. Les coaches sur Internet sont généralement ou mentaux ou physiques, mais certains servent aussi à développer son savoir-faire en marketing internet, le plus fameux étant certainement David Boozer. C’est assez proche d’une forme de nombrilisme des blogs apprenant à leurs lecteurs comment bien blogger.

Les personnes parvenant à générer des revenus sur YouTube sont en général ceux postant les vidéos les plus comiques sur leur chaîne, le succès francophone le plus représentatif étant très certainement celui de Norman. Quant à Instagram, c’est encore là, dans le monde de la mode et des voyages, que des anonymes peuvent attirer assez de fans pour finir par se faire sponsoriser. Un bel exemple est celui du photographe Cory Richards.

Pour en revenir au blog, certains autodidactes ont réussi dans cet univers avec une insolente facilité, comme c’est le cas de Michael Arrington. Considéré par Forbes comme l’une des plus puissantes personnes sur Internet, et par le Times Magazine comme l’une des cent plus influentes au monde, il n’a pourtant que créer un blog. Intitulé TechCrunch, son blog traite simplement de tout ce qui a rapport aux nouvelles technologies, et plus principalement celles du Web.

Tous les fanas de la Silicon Valley le consultent quotidiennement, pour ne pas dire constamment, tant celui-ci est mis à jour à chaque minute, et que chaque info y apparaissant peut se révéler cruciale. En vendant son blog à AOL en 2010, Michael Arrington a donc réussi le coup du siècle, à partir d’un simple blog.

Ainsi, même si il existe de nombreuses manières de gagner de l’argent sur Internet, il est aussi clair que celui-ci ne vient pas tout seul et qu’il s’accompagne toujours d’une bonne dose de travail et d’intelligence. Mais au moins, une chose est sûre, et c’est certainement ce qui fait la beauté de la chose, tout le monde peut tenter sa chanceThe Internet Dream.