Les ados, copains des parents sur les réseaux sociaux

L’hyper-digitalisation des jeunes n’est pas souvent vue comme quelque chose de positif. Trop connectée, superficielle, la génération Z est constamment montrée du doigt. Selon un sondage réalisé par Diplomeo, les jeunes nés après 1995 ne seraient pas aussi détachés qu’on ne le croit… Zoom sur les révélations de l’étude.

« Tiens, un snap de ma mère ! »

« Les jeunes ne communiquent qu’avec leurs amis sur les réseaux sociaux » ; « les adolescents correspondent le moins possible avec leurs parents ». Il semblerait qu’il faille jeter certaines idées reçues sur la jeunesse aux oubliettes… L’étude de Diplomeo menée auprès de 3708 jeunes de 16 à 22 ans, nous apprend en effet que les parents ne sont pas toujours écartés de la sphère digitale de leur progéniture.

Si 77% des Z ont des  parents inscrits sur les réseaux sociaux, 47% de ces jeunes communiquent avec eux par ce biais. En ce qui concerne l’application favorisant le plus l’échange parents-enfants, c’est Facebook qui arrive en tête ! En effet, pour correspondre avec leurs parents, 80% des jeunes interrogés choisissent Messenger, 28% utilisent WhatsApp, 22% Snapchat, 8% Skype et 6% Instagram.

L’écrit, préféré à l’image pour communiquer

Les jeunes ont beau communiquer avec leurs parents par Snapchat ou bien WhatsApp,  ils ne sont tous fous de l’envoi d’images et de vidéos. Non, le multimédia n’est pas le chouchou des jeunes pour les relations virtuelles parents-enfants : 59% des adolescents et étudiants ne communiquent jamais avec leurs parents grâce à la vidéo.

En revanche, le sondage montre que le texte est bien plus plébiscité : 42% des jeunes nés après 1995 communiquent très souvent avec leurs parents par le texte. Et lorsque les Z écrivent, 58% d’entre eux passent principalement par les SMS. La fracture jeunes/parents ne semble pas si évidente… De plus, l’étude nous apprend que seulement 21% des jeunes ont déjà jugé une publication de leurs parents gênante.

Finalement, la présence des jeunes sur les réseaux est-elle si toxique ? Les éloigne-t-elle vraiment de leurs parents ? L’étude a de quoi rassurer les parents : la génération Z est davantage modérée et adaptable que définitivement accro.