Hier soir avait lieu la représentation Suisse du nouveau spectacle de Florence Foresti. Aussi, en fans de son précédent spectacle, Mme Bomb et moi-même avons cassé notre tirelire (60 CHF la place quand même, hum hum), et avons acheté (bien en avance) nos précieux sésames pour cette représentation au théâtre Sébastopol.
Le spectacle commençant à 20h30, nous nous dirigeons tranquillement vers le théâtre et y arrivons aux alentours de 19h15. Et là, surprise, il y a déjà du monde. Beaucoup de monde. Les escaliers menant au théâtre sont totalement occupés, ainsi qu’une bonne partie du trottoir jouxtant celui-ci. Bigre.
L’explication : Florence Foresti est plutôt populaire, et nous ne sommes pas les seuls à apprécier son humour. Euh non, çà c’est un lieu commun. Non, la réelle explication, c’est que les billets d’entrée n’étaient pas numérotés, et que donc le placement dans le théâtre était libre. De ce fait, les gens, tous plus avides les uns que les autres d’obtenir les meilleurs places dans la salle, sont arrivés le plus tôt possible sur place.
Et, je ne sais pas si vous avez déjà remarqué ce phénomène, mais dans ce genre de situation, l’être humain a tendance à devenir le dernier des abrutis. Dès que les portes s’ouvrent, c’est à celui qui poussera le plus, qui se faufilera devant tout le monde, bref, qui entrera le premier, quoi qu’il en coûte. Et çà m’exaspère, vous n’imaginez pas à quel point.
Enfin bref, stop aux digressions, 20h30, le spectacle commence. Florence Foresti arrive sous les vivats du public, acclamée pendant deux bonnes minutes avant même d’avoir dit un mot.
Et pendant une bonne heure et demie, Foresti va se montrer digne de ces applaudissements. Son nouveau spectacle, qu’elle délivre d’une traite, sans interruption entre les sketches, s’articule autour de sa récente maternité. Foresti utilise cet évènement majeur dans sa vie personnelle pour nous faire rire, en nous faisant notamment partager quelques expériences (vécues ou non, qui sait ?) qui pimentent parfois la vie des jeunes parents : la nounou gothique, la poussette qui ne se replie pas, le coup de vieux en se regardant dans la glace ou sur le dancefloor, le baby blues… Bref, tout est bon pour nous faire rire.
Mais derrière l’aspect comique, on sent que Florence Foresti a fait de ce spectacle quelque chose de beaucoup plus personnel qu’elle ne l’avait fait précédemment. Peut-être est-ce là une façon pour elle d’exprimer toutes les joies, les peines, les émotions et les frustrations que peut ressentir une jeune maman.
Tout çà avec humour, bien entendu 😉